Vinci - Les plus belles réussites sont celles que l'on partage Vinci - Les plus belles réussites sont celles que l'on partage
Publié le 9 mars 2006 par Michel Pasquier

Vinci - Les plus belles réussites sont celles que l'on partage

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Après une crise médiatique assez piteuse, rien de tel qu'une belle signature pour construire de l'adhésion

Mots simples pour dire la vérité d'une entreprise.

Vinci nous parle, et nous adhérons spontanément : Les vraies réussites sont celles que l’on partage.

Le charme d’une signature tient souvent à un seul mot clé. Ici c’est « partage ». Un mot clair, provocant, presque naïf, insolemment jeté à la face d’une société individualiste.

Depuis plus de 20 ans, journalistes - et publicitaires - clament le triomphe du « winner ». Il faut être un jeune loup, ou une executive diablesse habillée en Prada, pour s’imposer, forcement aux dépens des autres.

Ce stéréotype ne marche plus. Même les cadres les mieux insérés dans la société de compétition, ne veulent plus entendre ce langage neodarwinien.

Car nous sommes entrés dans un nouvel age de l’entreprise. Celui du partage, du travail collaboratif. Scott Mc Nealy, fondateur de Sun Microsystems, et créateur de sa sublime signature The network is the computer, appelle ce nouvel âge : the Participation Age. « Share » est d’ailleurs depuis 2005 le mantra de la marque Sun.

Le partage en informatique, c’est celui des codes sources. Dans le monde internet, c’est celui des contenus : la réussite de Google et YouTube ne doit rien au hasard.

Mais dans la signature de Vinci le partage prend une résonance humaniste, bien plus intéressante.

Car d’où viennent la force et la pérennité de cette signature ?

De son humanité.

Et de sa simplicité.

Voici un géant de l’économie qui ne nous parle ni de puissance, ni de productivité, ni même de conquête de marchés mondiaux. Il parle de chacun, de l’importance de chaque ouvrier, chaque employé, chaque cadre dans la construction d’un succès collectif.

Ouf ! Enfin une entreprise reconnaît l’essentiel : « chacun participe à sa hauteur », tout le monde est important.

Cette signature est efficace car elle est juste. Elle est la quintessence du groupe. Vinci est très décentralisé. Les talents de chaque entité sont reconnus et la direction encourage le partage des expériences, le croisement des expertises.

La signature elle-même est née lors de réunions internes. De fait elle a été exprimée telle quelle lors d’une de ces réunions, par le directeur général Xavier Huillard. Les agences¹ont eu l’intelligence de la reconnaître et de la promouvoir.

Cela rappelle un autre phrase célèbre née chez l’annonceur : le We try harder capté par DDB lors d’une réunion chez Avis et transcendé en campagne légendaire.

Vinci pratique une évidence de la communication corporate : seule une démarche participative permet d’obtenir l’adhésion, l’appropriation par les 142 000 collaborateurs du groupe.

Cette signature ne s’arrête pas aux mots. Elle prend tout son sens à la lumière des engagements de la direction : budget de formation de 2 millions d’heures, jusqu’à 3500 euros versés en abondement pour aider chaque salarié à devenir actionnaire, audits sur la diversité et l’égalité des chances.

Du concret, plus qu’attractif pour les 12000 personnes à recruter en 2007.
Empathique en communication interne comme externe, Les vraies réussites sont celles que l'on partage élève le débat d’un cran. Elle revalorise le travail et le succès collectif.

Ce n’est pas un hasard si le directeur de la communication, M. Coppey est aussi au sein du groupe directeur des synergie. Le pont est jeté vers une nouvelle forme de dialogue social.

  • Euro RSCG C&O/ Leg
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