The Washington Post - Democracy Dies in Darkness
Publié le 31 janvier 2024 par Michel Pasquier
Lecture 1 min.

The Washington Post - Democracy Dies in Darkness

Washington Post 1

Novembre 2024. Élections américaines. Le monde entier va retenir son souffle. L'occasion de revenir sur le slogan culte d'un journal qui a toujours défendu la démocratie. Et, de surcroît, contre deux Présidents américains. Voici un hommage court, nécessaire et très personnel à ce slogan exceptionnel.

https://www.youtube.com/watch?v=ZDjfg8YlKHc

Nuit Noire sur New York
Et sur toute la planète.
Partout la vérité est voilée ou violée.
Les faits sont cachés.
l’info ciblée, orientée,
parfois inventée, toujours intéressée.

Plus qu’un constat, ce slogan est un combat.
Contre le secret, les écrans de fumée,
le gouvernement invisible
des mercenaires du langage.
Et tout ce qui nuit à la démocratie.

C’est un juge qui a trouvé la formule.
Il était noir, il défendait le droit à la vérité.
Le Washington Post en a fait son slogan.
Référence directe à La Statue de la Liberté,
avec sa torche éclairant le monde.

Un grand slogan, en vérité.

  • Le juge en question avait rejeté dans l’affaire du Watergate, révélée par le Washington Post, les écoutes clandestines ordonnées par le président Nixon, allant jusqu’à la Cour Suprême. 30 ans plus tard il récidivait avec le President Bush condamnant le secret des audiences dans l’enquête après le 11 septembre 2001.
  • Il ajouta à son jugement la formule « Democracy dies behind closed doors »
  • Bob Woodward, grand journaliste de l’affaire du Watergate, la condensa en une percutante allitération : Democracy Dies in Darkness. Avec 3 D majuscules pour la souligner.
  • Jeff Bezos, milliardaire propriétaire du journal, trouva là l’occasion d’éviter de rémunérer une agence de publicité.
  • Le spot fut diffusé pour le Superbowl en 2019. La voix est celle de Tom Hanks en personne.
  • Trump a détesté le spot, exprimant sa rage sur Tweeter.

Commentaires

2 commentaires
Commenté par GronnerLe 28 octobre 2024 08:46
À onze jours de l’élection présidentielle américaine, le directeur de la publication du “Washington Post” a annoncé, le 25 octobre, que le titre ne soutiendrait finalement pas de candidat. Alors que le comité éditorial avait prévu de se prononcer en faveur de Kamala Harris, cette décision a été imposée par le milliardaire Jeff Bezos, propriétaire du journal, dénonce la presse américaine. Source : Courrier International. On n'avais jamais réussi à démontrer à ce point la justesse d'un grand slogan ! Ou comment ne pas être à la hauteur de sa signature de marque.
Commenté par philippe grandLe 17 février 2024 22:48
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